
Apprivoiser les vulnérabilités
Mon accompagnement,
au fil du cycle de la vie
La vie est ponctuée de moments charnières où une fragilité peut s’installer. Ces moments charnières sont la petite enfance (la naissance et le bébé), l’enfance (du bambin à l’enfant), la préadolescence/l’adolescence et le grand âge.
Pour les femmes, deux autres moments charnières s’ajoutent : la grossesse et la ménopause.
Alors que ces moments charnières font partie du cycle naturel de la vie, des événements particuliers peuvent aussi interférer : les traumas.
Quelle que soit la source d’une vulnérabilité, il est tout à fait possible de s’en saisir et de l’apprivoiser pour amener une nouvelle souveraineté dans sa vie.
Mon accompagnement, en passant par l’intégration des mouvements volontaires (intégration des réflexes archaïques) ou la programmation cellulaire, ou en combinant les deux approches, restaure cette souveraineté indispensable au mieux-être.
La petite enfance
(la naissance et le bébé)
Généralement, les parents sollicitent mon accompagnement parce que le nouveau-né exprime, à sa manière, un inconfort, un mal-être. Par exemple, il ne mange plus, ou il mange mais ne prend pas de poids, ou il trouve désagréable le contact avec un tissu, ou il pleure beaucoup.
L’inconfort du nouveau-né peut parfois venir d’une émotion ressentie par la maman pendant la grossesse. Cette émotion a été tellement forte qu’elle s’est transmise au bébé, qui la garde avec lui après l’accouchement. L’inconfort peut également venir de sa difficulté à prendre conscience de son propre corps.
Le plus souvent, mon accompagnement consiste en des mouvements simples, comme un bercement. Un nouveau-né a une forte capacité à intégrer un mouvement. L’accompagner lui fait gagner beaucoup de temps de développement et de maturité.
Les différences
de naissance
Chacun vient au monde avec son unicité. Chacun né avec des capacités différentes, d’un point de vue physique ou psychologique. C’est cela qui crée notre complémentarité, les uns avec les autres. C’est cela qui crée un équilibre au sein de la société et favorise son évolution. Le fait de nous compléter crée de l’empathie et de la bienveillance.
J’ai coutume de dire que l’on n’apprend pas à un poisson à grimper à un arbre. Certes, le poisson ne peut pas grimper à un arbre, mais il sait très bien se débrouiller dans l’eau, ce qui n’est pas forcément le cas de celui qui sait grimper à un arbre. Mon rôle est d’aider l’enfant à prendre conscience de ses forces et de l’encourager à s’épanouir dans ce qui le fait vibrer. J’aide aussi les parents à développer un nouveau regard sur leur enfant, sans anxiété.
L’enfance
(du bambin à l’enfant)
Quand un enfant est considéré comme maladroit, ou agité, ou rêveur, il convient de dépasser cette étiquette et de poser les bonnes questions. Par exemple, lorsque l’enfant cherche à atteindre un objectif de la vie courante, comme saisir un verre d’eau, ou à viser un endroit précis avec un ballon, que se passe-t-il ?
Lorsque j’accompagne un enfant, il est très important pour moi de recueillir son ressenti et de l’impliquer autant que possible dans le choix des exercices simples qu’il aura à effectuer. En s’exprimant et en ayant une liberté de choix, l’enfant devient moteur, ce qui facilite et accélère son évolution. Le petit caillou qui le gênait disparaîtra d’autant plus aisément.
Il existe toujours une manière, en douceur, d’amener un enfant à s’impliquer, même lorsqu’il est difficile d’établir un contact avec lui. Faire participer les parents met en place une énergie motrice qui incite l’enfant à sortir de sa bulle.
La préadolescence
et l’adolescence
À la pré-adolescence et à l’adolescence, il y a un nouveau pic d’évolution où l’on grandit, découvre son corps et s’ouvre encore plus au monde.
C’est une période où filles et garçons, avec des problématiques différentes dans leur rapport à autrui ou à eux-mêmes, physiquement ou psychologiquement, ont besoin d’être rassurés.
Lorsque j’accompagne un pré-adolescent ou un adolescent, je veille à proposer un accompagnement très personnalisé, parce que chacun a son rythme d’évolution, ainsi qu’un environnement et des besoins qui lui sont propres. L’objectif est de l’inciter à envisager avec enthousiasme cette période propice aux belles découvertes, et de le doter des bases d’une vie d’adulte épanouie.
La grossesse
La grossesse est une période où la maman se définit et où elle définit ce qu’elle veut apporter à son enfant.
Quand une femme est enceinte, certaines émotions et sensations refont surface, qui avaient été mises de côté au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Cela peut se manifester par de la tristesse, des pleurs, des colères…
Pour la future maman, c’est le moment de considérer ses émotions et ses sensations. Afin d’éviter de les transmettre au nouveau-né, il est important de les laisser circuler et de réussir à les évacuer.
Lorsque j’accompagne une femme pendant sa grossesse, l’objectif est qu’elle parvienne à vivre ses émotions et sensations en sécurité, avec calme et sérénité. Ainsi, elle dispose d’une vraie souveraineté pour choisir la manière dont elle va se définir comme maman. À noter que l’accompagnement de la future maman peut être complété par celui du futur papa, car lui aussi attend un bébé, ce qui implique des changements significatifs.
La ménopause
La ménopause est une période où la femme réapprend à connaître son corps.
Lorsque j’accompagne une femme qui aborde l’étape de la ménopause, l’objectif est de l’aider à comprendre cette phase afin de mieux vivre ce qu’elle implique, comme la fin de la fertilité, les variations de tonus ou les fluctuations de libido.
Le grand âge
Le grand âge est une période où deux chemins de souveraineté se présentent. Certaines personnes souhaitent continuer à vivre activement, selon leurs habitudes, parce que pour elles, vivre revêt beaucoup d’importance et qu’elles y prennent du plaisir. D’autres personnes ont le sentiment qu’elles ont vécu ce qu’elles avaient à vivre.
Lorsque j’accompagne une personne âgée qui souhaite continuer à vivre activement selon ses habitudes, l’objectif est le maintien de son autonomie, notamment en prenant soin de sa capacité à réaliser les gestes du quotidien.
Lorsque j’accompagne une personne âgée qui a le sentiment d’avoir vécu ce qu’elle avait à vivre, l’objectif est que cette personne soit en accord et en paix avec sa vie passée, avant de partir.
Le trauma
La plupart du temps, lorsqu’une personne qui a vécu un trauma s’adresse à moi, jusque-là elle n’a pas pu en parler, parce que cela lui était trop douloureux, ou pour d’autres raisons.
Dans un premier temps, il est important que la personne puisse s’exprimer librement, qu’elle puisse « vider son sac. » Au conseil bienveillant, à la gestion bienveillante, je préfère l’écoute bienveillante. Je ne pose pas de questions. Je ne commente pas. J’écoute.
Toutefois, ruminer, ressasser n’est pas un chemin de guérison. Il est toujours possible de se redécouvrir, de se reconstruire et de réapprendre à avoir confiance en soi. Ce n’est pas parce que le corps et l’âme ont été blessés qu’ils sont brisés.
Lorsque j’accompagne une personne qui a vécu un trauma, l’objectif est l’accueil et l’acceptation de ce qui s’est passé comme un fait, d’apprendre à vivre avec cette blessure et de goûter de nouveau à la joie de vivre.