
Renouer avec son corps
L’intégration
des mouvements involontaires
(ou réflexes archaïques)
Les mouvements involontaires (ou réflexes archaïques) sont des mouvements qui, avant la naissance et à la naissance, s’effectuent par réflexe. Un exemple simple est celui de la main du nouveau-né qui se resserre automatiquement autour du doigt que l’on y a glissé.
Les mouvements involontaires s’intègrent de la naissance jusqu’à 5 ou 6 ans. Une fois qu’un mouvement est intégré, il devient un mouvement volontaire : il s’effectue lorsqu’on le souhaite, et seulement lorsqu’on le souhaite, ou en cas de nécessité ponctuelle.
Néanmoins, une multitude de facteurs et d’événements survenant pendant la grossesse, à la naissance ou durant les premières années de l’enfant peuvent perturber l’intégration de certains mouvements. Or, si l’intégration d’un mouvement involontaire est incomplète, celui-ci ne devient pas un mouvement volontaire. En d’autres termes, le mouvement ne sera pas exécuté comme on le voudrait, ou il se manifestera sans que cela soit voulu, parce qu’il continuera à être un réflexe.
Mon accompagnement, en vous aidant à intégrer ou réintégrer certains mouvements, vous permet de renouer pleinement avec votre corps.
Progresser avec plaisir et implication
Comment se déroule
mon accompagnement ?
Nous commençons par nous mettre d’accord sur un objectif clair, court et positif qui contribuera au mieux-être quotidien. En fonction de cet objectif, nous effectuons plusieurs tests de mouvement. Ces tests servent à identifier les blocages qui se sont installés.
Pour intégrer correctement un mouvement, je propose plusieurs activités. Ce sont des mouvements, des jeux avec des objets ou des activités physiques simples. La personne choisit deux ou trois activités, celles qui l’attirent le plus.
L’activité est d’abord reproduite pendant la séance, afin de bien l’assimiler. Il s’agit d’une éducation de l’autonomie, simple et épanouissante. Hors séance, l’activité sera répétée, si possible quotidiennement.
Les activités choisies demandent seulement 1 à 3 minutes. Elles peuvent être effectuées en une seule fois, ou bien être séquencées au fil de gestes de la vie courante. Par exemple, « lorsque je saisis une poignée de porte, j’ai un mouvement à réaliser. »
Lorsqu’elle se sent prête, la personne peut ajouter un défi supplémentaire à une activité. Cela veut dire qu’elle a passé un cap et que ses progrès sont en bonne voie. Cela contribue aussi à continuer à prendre du plaisir dans la réalisation de cette activité.
Entre 2 séances, nous convenons d’un intervalle de quelques semaines au cours duquel le mouvement a le temps de s’intégrer à mesure que l’activité est répétée. En la pratiquant régulièrement, les progrès sont très rapides.
Un accompagnement qui s’adresse
aux enfants et aux adultes
L’intégration incomplète des mouvements involontaires a de multiples implications dans la vie quotidienne de l’enfant, comme une difficulté à écrire ou à bien exécuter les gestes qu’implique une activité physique.
Cela peut aussi avoir une incidence sur les facultés cognitives de l’enfant, notamment ses capacités de concentration, de mémorisation ou d’interaction avec son environnement.
Lorsque l’intégration incomplète d’un mouvement involontaire n’est pas corrigée durant l’enfance, ses implications se transmettent à l’adulte. Le petit caillou qui s’est glissé dans la chaussure de l’enfant sera toujours présent dans la chaussure de l’adulte.
Certaines personnes parviennent à se développer et à s’épanouir malgré la présence de ce caillou, et même en partie grâce à ce caillou car il les a incitées à fortifier des capacités spécifiques. Dans ce cas, il n’est pas utile d’apporter un changement.
En revanche, d’autres adultes continuent à ressentir une gêne.
En matière d’intégration des mouvements involontaires, mon accompagnement s’adresse donc aussi bien aux enfants qu’aux adultes. L’objectif est le même : libérer votre potentiel de mieux-être, au quotidien.
MA certification, gage de bonne pratique

Une synergie avec d’autres praticiens,
lorsque cela est pertinent
Mon accompagnement peut compléter celui d’un autre praticien, comme un ostéopathe, un chiropracteur ou un kinésithérapeute. Dans certains cas, c’est ce praticien qui souhaite que son accompagnement soit complété par le mien.
Dans d’autres cas, c’est moi qui suggère au volontaire de compléter mon accompagnement par celui d’un autre praticien. Que nos suivis respectifs se fassent en parallèle ou se relaient, l’objectif est le même : une évolution plus fluide et plus efficace.